L’été 2015 a été marqué par l’expulsion de plusieurs camps roms dont ceux de Bobigny, Vitry, La Courneuve et Saint-Ouen. En France, 20 000 personnes d’origine rom vivent dans des bidonvilles ou à même les trottoirs de nos villes. Cette situation est inacceptable.
Des accompagnements, portés par des collectivités, des structures associatives, ont vu le jour. Ils doivent être préservés. Tous les moyens nécessaires doivent être mis en œuvre pour que chacune de ces personnes trouve la place qui lui revient dans notre pays et notre société.
Frappés de racisme, d’expulsions ou de traitements discriminatoires, les roms subissent de plein fouet la stigmatisation, notamment de la part de l’Etat. Ces agissements ont d’ailleurs été condamnés à plusieurs reprises par les instances internationales.
Nous, élus départementaux de Seine Saint-Denis, avons la volonté politique de créer pour eux des perspectives d’accueil humaines et durables. Cependant, la diminution des dotations aux collectivités, les grands projets urbains imposés par l’Etat sur notre territoire dans le cadre du futur Grand Paris, ont des conséquences dramatiques sur la situation de la population rom.
Pourtant, les élu-e-s du Front de gauche impulsent des actions concrètes. Ainsi, Marie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis et Gilles Poux, maire de La Courneuve, ont demandé au Ministère de l’Intérieur la tenue en urgence d’une conférence régionale afin de mettre en œuvre des solutions durables pour l’accueil et l’accompagnement des populations roms. Nous nous associons à cette demande et souhaitons que cette conférence intervienne dans les délais les plus brefs.
Il nous faut regarder en face l’urgence humaine dans notre département, réunir les conditions qui permettent à ces familles d’être hébergées durablement (à ce jour plus de 77000 logements sociaux sont vacants en France), de bénéficier d’une couverture sociale, d’un accès à tous les services publics.
Nous appelons l’Union européenne à faire respecter l’engagement pris par les 28 Etats membres en décembre 2013 pour l’intégration des roms (pour la plupart citoyens européens), pour leur accès à l’emploi, à l’éducation, à la santé, au logement social et à sanctionner toute discrimination à leur égard.
Interpellés cet été par les associations qui soutiennent les roms de Saint-Ouen, nous nous associons à la mobilisation déjà engagée avec les populations roms, les associations et les citoyens pour faire respecter l’égalité et le respect des droits humains. Nous nous engagerons, au nom de notre groupe, à appuyer la proposition d'une table ronde réunissant les maires, Séquano Aménagement, le Conseil Départemental, la Préfecture, les communautés d’agglomération, les familles expulsées et les collectifs de solidarité.
L’été 2015 a été marqué par l’expulsion de plusieurs camps roms dont ceux de Bobigny, Vitry, La Courneuve et Saint-Ouen. En France, 20 000 personnes d’origine rom vivent dans des bidonvilles ou à même les trottoirs de nos villes. Cette situation est inacceptable.
Des accompagnements, portés par des collectivités, des structures associatives, ont vu le jour. Ils doivent être préservés. Tous les moyens nécessaires doivent être mis en œuvre pour que chacune de ces personnes trouve la place qui lui revient dans notre pays et notre société.
Frappés de racisme, d’expulsions ou de traitements discriminatoires, les roms subissent de plein fouet la stigmatisation, notamment de la part de l’Etat. Ces agissements ont d’ailleurs été condamnés à plusieurs reprises par les instances internationales.
Nous, élus départementaux de Seine Saint-Denis, avons la volonté politique de créer pour eux des perspectives d’accueil humaines et durables. Cependant, la diminution des dotations aux collectivités, les grands projets urbains imposés par l’Etat sur notre territoire dans le cadre du futur Grand Paris, ont des conséquences dramatiques sur la situation de la population rom.
Pourtant, les élu-e-s du Front de gauche impulsent des actions concrètes. Ainsi, Marie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis et Gilles Poux, maire de La Courneuve, ont demandé au Ministère de l’Intérieur la tenue en urgence d’une conférence régionale afin de mettre en œuvre des solutions durables pour l’accueil et l’accompagnement des populations roms. Nous nous associons à cette demande et souhaitons que cette conférence intervienne dans les délais les plus brefs.
Il nous faut regarder en face l’urgence humaine dans notre département, réunir les conditions qui permettent à ces familles d’être hébergées durablement (à ce jour plus de 77000 logements sociaux sont vacants en France), de bénéficier d’une couverture sociale, d’un accès à tous les services publics.
Nous appelons l’Union européenne à faire respecter l’engagement pris par les 28 Etats membres en décembre 2013 pour l’intégration des roms (pour la plupart citoyens européens), pour leur accès à l’emploi, à l’éducation, à la santé, au logement social et à sanctionner toute discrimination à leur égard.
Interpellés cet été par les associations qui soutiennent les roms de Saint-Ouen, nous nous associons à la mobilisation déjà engagée avec les populations roms, les associations et les citoyens pour faire respecter l’égalité et le respect des droits humains. Nous nous engagerons, au nom de notre groupe, à appuyer la proposition d'une table ronde réunissant les maires, Séquano Aménagement, le Conseil Départemental, la Préfecture, les communautés d’agglomération, les familles expulsées et les collectifs de solidarité.
Dominique Attia, Pascal Beaudet, Belaïde Bedreddine, Silvia Capanema, Dominique Dellac, Meriem Derkaoui, Pascale Labbé, Abdel-Madjid Sadi, Azzedine Taïbi.