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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 10:45

Les motifs d’insatisfaction et les raisons d’exprimer notre mécontentement ne manquent pas. Nul besoin de catalogue pour illustrer les réalités de nos conditions de vie et de travail dégradées. La peur de perdre son emploi et l’angoisse de l’endettement figurent en tête des préoccupations des salariés en cette fin d’année 2013… Les richesses créées par notre travail doivent prioritairement servir à la réponse aux besoins sociaux, à la création d’emplois de qualité, à la revalorisation du SMIC, à la hausse des salaires pour vivre mieux et permettre une relance de la consommation des ménages et permettre ainsi une relance de la croissance.

 

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 10:16

imagesCA1TQA3U.jpgA l’occasion de sa visite en France, et à quelques mois des élections européennes, Pierre Laurent et le Parti communiste français vous invitent à rencontrer Alexis Tsipras, président de Syrisa et candidat de la gauche européenne à la présidence de la commission européenne.

 

 

Cette rencontre sera l’occasion d’aborder les grands enjeux européens et les motivations de la candidature européenne d’Alexis Tsipras.

 

  

 

 Cette rencontre aura lieu

 

Lundi 3 février à 19 h 30

Au siège du PCF, 2Place du Colonel Fabien

A Paris

 

 

 

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 11:04

imagesCAORR4YW.jpgA l'annonce de la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois à l'automne 2012, la direction du groupe Peugeot/PSA annonçait qu'aucun employé ne pointerait au Pôle Emploi et s'engageait à trouver des solutions adéquates et pérennes d'ici le 31 décembre 2013. Il reste pourtant à ce jour 400 salariés qui n'ont trouvé aucune solution d'emploi et une centaine d'anciens employés ont d'ores et déjà déposé un dossier aux prud'hommes.

 

Il y a quelques jours, on apprenait que l'Etat et l'industriel chinois Dongfeng entraient au capital de PSA. Et de préciser que dans ce cadre, la part de l'investissement public s'élèverait à 750 millions d'euros!

 

Pour mémoire, en 2009, l 'Etat, sous l'égide de Nicolas Sarkozy, avait déjà renfloué le groupe automobile de 3 milliards d'euros exigeant en contrepartie que celui-ci ne mette pas en œuvre de plan social. Aujourd'hui, l'Etat dirigé par un Président socialiste non seulement ne sanctionne pas le groupe pour non respect de ses engagements mais il ressort le carnet de chèque afin de garantir le confort de ses actionnaires!

 

Pendant ce temps, des centaines d'employés se retrouvent sur le carreau, sans perspective d'emploi ou engagés sur des emplois précaires, donc sur la voie prochaine du Pôle Emploi. Ces femmes et ces hommes, ainsi que leurs familles, sont aujourd'hui sans nul doute la variable d'ajustement d'une gigantesque arnaque impliquant l'Etat (sous l'égide aussi bien de l'UMP que du PS) et le groupe PSA, tous deux inféodés aux lois du libéralisme sauvage.

 

Cette situation est inacceptable et notre groupe s'associe à la lutte des employés de PSA pour exiger qu'une solution solide et viable soit trouvée pour les 400 personnes salariés en attente d'un emploi promis par le constructeur.

 

Face à une telle situation, comment s'étonner que François Hollande et son gouvernement n'aient pas honoré leur engagement d'inverser la courbe du chômage en France? Arrêtons le double discours! Entre soumission aux marchés et véritables choix politiques de gauche, il faut trancher!

 

De notre côté, nous ne renonçons pas à tout mettre en œuvre pour contrer le tournant du social-libéralisme fossoyeur des derniers vestiges d'un socialisme que les électeurs de François Hollande espéraient encore un tant soit peu de gauche…

 

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 10:48

Article de « Place au Peuple »

 

Gattaz-et-Hollande-1.jpg

 

Les vœux de Hollande aux forces économiques auront finalement été des vœux au MEDEF et à lui seul. Les dirigeants syndicaux présents à l’Elysée ont reçu le discours présidentiel comme une gifle. Au sortir de la salle, le secrétaire général de la CFDT ne cherchait même pas à cacher sa colère : « il est hors de question que, d’un côté il y ait des allégements de charges et, de l’autre, rien du tout ». Le président de la République venait de complaire à Gattaz et ses amis en renonçant à toute contrepartie chiffrée aux milliards d’exonération de cotisations qu’ils empocheront.

 

Quand c’est flou il y a un loup. Le fumeux bois mort des « contreparties » qui flottait dans sa conférence de presse comme un débris de la recherche social-démocrate d’un compromis favorable aux salariés fut vite englouti. Le pacte de Hollande avec Gattaz consiste donc à proposer à ce dernier de ne s’engager sur rien. Pas d’engagement donc pas de pacte. Pas de pacte donc pas de sanction. Pas de sanction donc pas de responsabilité. Dans chacun de ses mots, Hollande aura été l’homme du mensonge.

 

Ne faut-il pas un art consommé de la tromperie pour baptiser pacte de responsabilité une manifestation éclatante de son irresponsabilité ? Irresponsabilité politique du président de la République qui peut piétiner les engagements pris devant le peuple sans que celui-ci n’ait le droit de le sanctionner. Irresponsabilité politique aussi de l’apprenti sorcier qui importe la tactique blairiste de la « triangulation » utilisée pour mettre à genoux la droite anglaise en reprenant sa ligne pour la contraindre à se radicaliser et à s’isoler. Car la France n’est pas la Grande Bretagne. Chez nous, la radicalisation de la droite donne le pire. Certes l’UMP s’est retrouvée prise au dépourvu par la conversion du président, et bien embarrassée de ce week-end au moment d’adopter un programme économique tout en surenchère néolibérale. Mais l’apparent bon coup élyséen a surtout contribué ce dimanche au succès du « jour de colère » dont le caractère violent et attrape-tout témoigne d’une filiation fasciste que la complaisance médiatique qui l’entoure ne fait que confirmer.

 

Là n’est pas le moindre danger de l’irresponsabilité de Hollande. Il nourrit l’extrême-droite tout en cherchant à désarmer les forces de gauche qui lui résistent. Son alignement sur le MEDEF déséquilibre profondément le rapport de forces social au détriment des syndicats ouvriers. Son adhésion aux thèses néolibérales qui déclarent la France malade du trop d’Etat et de l’indivisibilité de la République sape le rapport de forces idéologique au détriment des républicains, Une brèche est ouverte pour l’extrême-droite : que faire pour lui bloquer la voie ?

 

Nous disposons heureusement d’une stratégie pacifique et démocratique à opposer à la tentation fasciste du coup de force. Le vote, moteur de la révolution citoyenne. Les municipales seront le premier rendez-vous électoral national depuis l’élection de Hollande. On peut regretter qu’un scrutin local devienne ainsi un enjeu national. Si la cinquième République connaissait le referendum révocatoire, nous aurions un autre moyen de nous faire entendre. Hélas les élections locales sont dans ce régime plébiscitaire la seule voie qui subsiste pour s’exprimer  sur la politique du chef de l’Etat. C’est insatisfaisant mais l’irresponsabilité absolue du président de la République le serait plus encore. Il y a responsabilité s’il y a sanction ? Rendez-vous est pris le 23 mars pour l’infliger. D’ici là faites le savoir.

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 10:50

imagesCA0FY85C.jpgLes grands groupes ont dépensé 43 milliards d’euros en 2013 pour choyer les actionnaires. Et pourtant le gouvernement veut leur octroyer de nouvelles aides, sans conditions, avec le pacte de responsabilité.

 

Plus besoin de tendre l’oreille pour le savoir : les patrons et leurs relais médiatiques le serinent sur toutes les antennes, la France souffre d’un «problème de compétitivité» lié au «coût du travail». Le Medef réclame des dizaines de milliards d’euros de baisse des prélèvements obligatoires pour «donner de l’air à l’économie», et le gouvernement obtempère, d’abord avec son crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice) et maintenant avec son projet de suppression pure et simple des cotisations famille payées par les entreprises. Le pacte de responsabilité avancé par François Hollande va se traduire, derrière le mirage des «contreparties», par un gigantesque cadeau de 30-35 milliards d’euros aux entreprises, mais c’est une condition sine qua non, nous jurent les experts dominants la main sur le cœur, pour «accrocher le train de la croissance».

 

Le problème avec ces ritournelles, c’est qu’elles ne peuvent pas masquer bien longtemps le coût du capital. D’après une étude citée dans les Échos hier matin, les groupes du CAC 40 ont «brûlé» 42,6 milliards d’euros l’année dernière sous la forme de dividendes ou de rachat de leurs propres actions. Un chiffre en hausse de 4% par rapport à 2012 : 36 milliards d’euros ont été distribués aux actionnaires et 6,6 milliards ont servi à détruire des actions pour renforcer le pouvoir des plus gros d’entre eux.

 

Sur le podium du CAC 40, d’après le rapport «exclusif» des Échos, on retrouve Total (5,55 milliards d’euros de dividendes et de rachat d’actions), Sanofi (5,31 milliards d’euros) et GDF Suez (3,55 milliards d’euros), suivis par EDF (2,48 milliards), Airbus (2,46 milliards), L’Oréal (2,16 milliards), BNP Paribas (1,86 milliard), Danone (1,65 milliard), LVMH (1,61 milliard) et Axa (1,56 milliard).

 

Dans les rangs patronaux, les chiffres de cette gigantesque gabegie financière ne suscitent jamais d’émoi. Mais quand on les rapproche des cadeaux que les groupes du CAC 40, vont pouvoir engranger avec le Cice, le crédit impôt recherche (CIR) ou la suppression des cotisations famille, il y a de quoi susciter l’indignation.

 

Chez Sanofi, pas de problème de trésorerie

  

Total, champion du CAC 40, et numéro un pour les versements aux actionnaires, passe sans complexe au guichet des aides publiques. Il ne laisse rien, ni le crédit d’impôt recherche, qui lui vaut une enveloppe de 70 millions d’euros, ni le crédit d’impôt compétitivité, qui lui vaudra environ 20 millions. Quant à l’exonération totale des cotisations famille, elle pourrait soulager le mastodonte du pétrole de quelque 70 millions d’euros.

 

Chez Sanofi, l’un des tout premiers groupes mondiaux du secteur de la pharmacie, on ne souffre pas vraiment de problème de trésorerie ou de taux de marge (bénéfice brut). Le labo a versé 3,6 milliards d’euros à ses actionnaires sous la forme de dividendes, et il a consacré 1,7 milliard d’euros à ses rachats d’actions. Pour autant, Sanofi ne refuse par les aides publiques. Au titre du Cice, le groupe encaissera prochainement 20 millions d’euros, selon une estimation de la direction. Au titre du CIR, il engrange déjà environ 130 millions d’euros. Et Sanofi, comme les autres, bénéficiera de la suppression des cotisations patronales famille. Soit, d’après une estimation, un allégement de plus de 86 millions d’euros.

 

Tout cela n’empêche pas le groupe de refuser la moindre augmentation générale de salaire en 2014, de s’obstiner à mettre en œuvre un plan de restructuration prévoyant la liquidation du centre de recherche de Toulouse et de centaines d’emplois, après avoir tiré un trait sur 4000 CDI ces cinq dernières années, rappelle Thierry Bodin, coordinateur des syndicats CGT.

 

Du côté de GDF Suez, à l’époque de la mise en place du Cice par le gouvernement, Gérard Mestrallet, le PDG du groupe, avait évalué son montant dans sa boîte à 120 millions d’euros. Sur la base du poids des effectifs de la multinationale en France, on peut par ailleurs estimer à 175 millions d’euros le bénéfice que GDF Suez peut attendre de l’exonération totale des cotisations famille… «Nous n’avons pas encore les montants pour les dividendes et les rachats d’actions pour l’année dernière mais, en 2012, ils étaient plutôt autour des 5,1 milliards d’euros, explique Éric Buttazoni, délégué central CGT. Après, ce qui est sûr, c’est que, nous, on n’a vraiment pas besoin des patates du gouvernement, on attend plutôt d’eux qu’ils contrôlent et orientent les investissements pour un pôle public…»

 

Les dividendes explosent.  Selon une étude publiée l’année dernière, les dividendes distribués par les plus grandes entreprises françaises ont été multipliés par sept dans les vingt dernières années. Comble de cynisme et d’ironie, c’est en 2007-2008, au début de la crise, que le record des dividendes a été battu avec 58 milliards d’euros distribués, contre 43 milliards en 2013. Sur la même période, les salariés n’ont pas vu leur salaire progresser dans les mêmes proportions…

 

Yves Housson et Thomas Lemahieu, L'Humanité - 23 janvier 2014

 

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 10:26

L’Humanité – 22 janvier 2014 - Extraits

 

A l’occasion de l’ouverture de la 44ème édition du forum économique mondial de Davos, l’ONG Oxfam a sorti un rapport inquiétant sur l’accroissement des inégalités entre richeset pauvres.

 

«La concentration massive des ressources économiques dans les mains de toujours moins de personnes constitue une réelle menace pour les systèmes économiques et sociaux.» Les défenseurs zélés du capitalisme croiront sans doute cette formule tirée d’un manuel marxiste du XIXe siècle, et pourtant, c’est bien dans le dernier rapport d’Oxfam sur les inégalités économiques, que ces quelques lignes ont été écrites. Tandis que les puissants de la planète se regroupent à Davos, l’ONG tire la sonnette d’alarme, invitant les décideurs du forum mondial à prendre conscience d’une situation de plus en plus critique et dont les habitués de la station suisse ne semblent pourtant pas ignorer la gravité. En novembre 2013, le forum économique mondial n’affirmait-il pas lui-même dans son rapport, «Outlook On The Global Agenda 2014», que l’un des deux principaux risques des dix-huit prochains mois était l’accroissement des disparités de revenus? Les personnes interrogées précisant que ces inégalités «affectaient la stabilité sociale au sein des pays» et «menaçaient la sécurité dans le monde».

 

Oxfam fait donc le même constat dans ce nouveau rapport, basé sur plusieurs sondages, intitulé «Pour en finir avec les inégalités extrêmes», avec des analyses et des chiffres souvent alarmants.

 

imagesCAIVCXTEAinsi les 85 personnes les plus riches du monde posséderaient à elles seules l’équivalent de la richesse de la moitié la moins riche de la planète (soit plus de 3 milliards d’individus).

 

De 1980 à 2012, les 1% les plus riches aurait augmenté leur part de revenus dans 24 pays sur 26 étudiés. Sept personnes sur dix sur l’ensemble de la planète estiment également vivre dans un pays où le fossé des inégalités s’est creusé depuis trente ans. Mais qu’elles soient issues des pays émergents ou de pays développés, les personnes interrogées ne sont pas dupes. En Inde, au Brésil, en Espagne, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni ou aux États-Unis, «une majorité de la population pense que les lois sont biaisées en faveur des riches». Aux États-Unis par exemple, 65% des sondés sont convaincus que le Congrès adopte des lois qui bénéficient surtout aux riches. Ce que l’ONG analyse comme suit: «Lorsque les plus riches confisquent les politiques gouvernementales, cela conduit à l’érosion de la gouvernance démocratique.»

 

Des politiques d’austérité qui permettent aux riches de s’enrichir davantage

 

Une érosion de la démocratie dont la source remonte au début des années 1980 avec les politiques ultralibérales mises en œuvre sous Reagan aux États-Unis et Thatcher au Royaume-Uni, qui feront le nid de la crise de 2008, véritable accélérateur d’inégalités entre riches et pauvres… Mais aussi entre travail et capital. «Alors que les actions et les profits des entreprises atteignent des niveaux vertigineux, les salaires stagnent», constate Oxfam, illustrant son affirmation par l’exemple européen: «Entre 2008 et 2010, la fortune combinée des 10 personnes les plus riches d’Europe dépasse le coût total des mesures de relance mises en place dans l’Union européenne! (217 milliards d’euros contre 200 milliards d’euros).» Une situation absurde, loin d’être le fruit d’un hasard cupide et qui, pour l’ONG, porte un nom: «Les politiques d’austérité mises en place après la crise pèsent lourdement sur les personnes pauvres alors qu’elles permettent aux riches de s’enrichir toujours plus

 

Pour éviter l’explosion sociale que redoutent tant les membres du club de Davos, le texte invite ceux-ci à renverser la vapeur en piochant dans un passé récent. «Il existe heureusement des exemples indéniables de succès durant les trois décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, rappelle l’ONG. Les États-Unis et l’Europe ont réduit les inégalités tout en connaissant croissance et prospérité. L’Amérique latine les a elle aussi réduites ces dix dernières années par le biais d’une fiscalité plus progressive.» Dans l’un et l’autre cas, des politiques de services publics et de protection sociale étaient alors accompagnées par une législation du travail en faveur des salariés. Un conseil que les quatre ministres français présents à Davos pourront peut-être faire remonter à François Hollande à l’heure où son pacte de responsabilité et ses 30 milliards d’euros de cadeaux faits aux patrons taillent encore un peu plus dans la chair d’une démocratie dont l’épitaphe, si rien ne bouge, pourrait être les derniers mots de ce rapport. «Sans une véritable action pour réduire ces inégalités, les privilèges et les désavantages se transmettront de génération en génération comme sous l’Ancien Régime.»

 

États Unis : l’exemple à ne pas suivre  

 

Dans son rapport, Oxfam rappelle le rôle pernicieux de l’argent dans le jeu politique américain: «Depuis la fin des années 1970,un contrôle insuffisant de l’argent dansla politique a permis à de riches individus et entreprises d’exercer une influence injustifiée sur l’élaboration des politiques du gouvernement. L’une des conséquences pernicieuses a étéla création de politiques publiques biaiséesen faveur des intérêts d’une élite, qui a coïncidé avec la plus forte concentration des richesses entre les mains de 1% des plus riches.»Du coup, le pouvoir de négociation des syndicats s’est effondré et la valeur réelle du salaire minimum et d’autres mesures de protections’est érodée. Dans le même temps, «de riches lobbies ont su influencer le législateur etle grand public afin de minimiser la pression fiscale sur les plus hauts salaires et les gains en capital, mais aussi pour créer des échappatoires fiscales pour les entreprises». Comme le capital est moins imposé que les salaires, des millions d’Américains de la classe moyenne ont un taux d’imposition plus élevé que les riches.

 

Stéphane Aubouard

 

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 10:08

Article de « Place au Peuple »

 

 

Le collectif Stop-TVA, qui regroupe une vingtaine de partis, associations, et syndicats comme le Front de gauche, Attac, les Economistes atterrés, Solidaires ou le NPA, appelle à une nouvelle journée de mobilisation nationale « contre la hausse de la TVA et pour une fiscalité juste ».  

 

Carte-Postale-TVA-jpeg 

« Au lendemain d’une conférence de presse dans laquelle le Président de la République a assumé l’accélération du cours libéral de sa politique et des cadeaux supplémentaires au grand patronat, le collectif « non à la hausse de la TVA » a lancé officiellement sa campagne et ses outils de mobilisation contre la hausse de la TVA et pour une fiscalité juste, écologique et solidaire », écrit le collectif dans un communiqué.

 

Le collectif propose ainsi la tenue « d’une vaste campagne de terrain dans toute la France, des collectifs unitaires locaux sur cette question et une journée nationale de mobilisations et manifestations, dont une manifestation à Paris le 8 février ».

 

Pétition et cartes postales

 

Cette journée de mobilisation fait suite aux manifestations du 1er décembre 2013 qui avaient rassemblé plusieurs dizaines de milliers de participants lors d’une marche devant Bercy, le ministère de l’Economie et des Finances.

 

Les signataires de l’appel : Solidaires, Attac, Fondation Copernic, UFAL, Economistes atterrés, Femmes Egalité, les Effronté-e-s, Féministes pour une autre Europe, MNCP, DAL, APEIS, Mpep, Front de gauche, NPA, Résistances sociale.

 

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 10:21

Déclaration du groupe des élus communistes et républicains

« TOUS ENSEMBLE POUR AUBERVILLIERS »

Et de Jean Jacques KARMAN et Pascal BEAUDET

Conseillers généraux d’Aubervilliers

 

Nous venons d’apprendre que l’Hôpital européen de la Roseraie a déposé le bilan début janvier et qu’un administrateur judiciaire allait être nommé.

 

L’Hôpital européen de la Roseraie est une véritable institution à Aubervilliers et en Seine-Saint-Denis. Il possède de nombreuses spécialités (notamment en cardiologie, en traitement du cancer). Il accueille quotidiennement des centaines de personnes. Il emploie au moins 600 personnes, médecins, infirmiers, aides-soignants, personnel médical et administratif…

 

Sa fermeture constituerait un vide difficile à combler dans le paysage de la santé publique à Aubervilliers et dans le département à l’heure où de nombreux établissements sont directement menacés comme la Maternité des Lilas ou voient leurs dotations, donc leurs capacités d’accueil, diminuer.

 

Dans une ville populaire comme Aubervilliers, où la santé est une préoccupation centrale, nous ne pouvons pas nous résoudre à voir disparaître un équipement de ce niveau et d’une telle importance. Nous nous engageons à faire tout ce qui est possible pour maintenir son activité.

 

Nous demandons à l’Agence régionale de santé et à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, d’aider cette structure, concessionnaire de service public hospitalier, à surmonter ses difficultés financières afin de maintenir un équipement essentiel pour les habitants de la ville et du département.

 

 

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 10:04

imagesCASGUDC6.jpgLe collectif de soutien à la maternité des Lilas organise un nouveau rendez-vous de soutien ce

 

Samedi 25 janvier à 14 heures, au départ de la place du Châtelet.

 

Après la publication en décembre d'un appel des élu-e-s pour que la maternité des Lilas vive aux Lilas, signé par de nombreux élu-e-s « Front de gauche », ce nouveau temps de mobilisation est important pour que la question de la reconstruction de la maternité et de son centre IVG reste dans l’actualité.

 

 

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:03

 « Je prends la métropole de Paris par exemple. Je suis favorable à ce qu’on aille vers la suppression des départements de la première couronne ». Jean Marc Ayrault, Premier Ministre.

 

Nous disons « NON ». Il ne s’agit pas d’intérêts particuliers. Il ne s’agit pas d’élus s’accrochant à leurs sièges ou d’affaires de « boutique ». Il s’agit de services publics, il s’agit de besoins humains, il s’agit d’une exigence de solidarité nationale !

 

Depuis leur création, les conseils généraux et particulièrement le nôtre ont œuvré à la mise en œuvre de politiques publiques nécessaires aux besoins des séquano-dyonisiens. La proximité de cet échelon territorial a permis de donner des réponses adaptées à la montée de la précarité, à la jeunesse, au développement des transports (souvenons-nous le tramway de G. Valbon tant décrié qui aujourd’hui a fait école dans toute la France, Paris en premier), à la culture, au tissu associatif, à l’emploi… Aujourd’hui il serait obsolète, il appartiendrait à un autre âge, il coûterait trop cher, il serait inutile ?? !!

 

Après un acte II de la décentralisation terrible car il laisse une ardoise de plus de deux milliards € au Conseil général qui a dû pallier à l’absence de moyens financiers adaptés au versement du RSA, de l’ADPA et de la PCH, une nouvelle étape est franchie. La fusion des départements de la petite couronne est d’abord le moyen de mutualiser les recettes de chacun pour faire face aux dépenses. Cette péréquation horizontale fera que l’Etat sortira du jeu et réduira à une peau de chagrin la dotation globale de fonctionnement versée à ces 3 collectivités. C’est d’autant plus pratique, pour enterrer la facture de la décentralisation dont nous exigeons toujours le paiement !

 

Ce joli tour de passe-passe ne cache même plus l’accélération de la chasse à la dépense publique exigée par Bruxelles. F. Hollande le confirme en déclarant devoir l’amputer de 50 milliards € d’ici 2017. Sa soumission avérée au libéralisme sert également un tel dessein car il faut bien trouver le manque à gagner des 30 milliards € du pacte de compétitivité offert au Patron du Medef !

 

Et d’ailleurs qu’en pensent les citoyens ? Ne sont-ils pas les premiers concernés ? Sont-ils prêt à accepter que leur département passe à la trappe pour assurer la compétitivité du tandem métropole parisienne / Région ? Sont-ils prêts à renoncer aux services publics du fait de la mise en concurrence des territoires ? Consultons-les. Nous exigeons un référendum.

Aujourd’hui, nous appelons le plus grand nombre à refuser cette vision comptable des collectivités. La satisfaction des besoins humains n’est pas une affaire de gestion. Voilà le résultat d’une société passée sous l’éteignoir libéral. Nous le refusons. L’humain d’abord !

 

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