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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 06:32

Ce matin en séance départementale, nos 13 élus ont voté contre le recours au PPP pour la rénovation et la construction des collèges.

 

Mais ces contrats PPP, pourtant largement décriés sur tout le territoire en raison des risques financiers énormes qu’ils font courir aux collectivités locales et de l’attaque contre le service public qu’ils représentent seront malgré tout signés puisque le PS et la droite, étonnamment rassemblés dans la même logique, ont voté pour.

 

Le PS a fait l’apologie des PPP en évoquant les énormes contraintes budgétaires du département liées notamment au désengagement de l’Etat. Nous avons fait remarquer que si l’Etat avait payé ses dettes à notre égard (1milliard fin 2011) nous n’aurions pas eu besoin de recourir à ce système. Il est aussi assez surprenant d’observer qu’à si peu de temps d’une élection qui pourrait permettre le changement tant espéré par la Gauche, les soutiens du candidat Hollande se précipitent vers de tels pis-aller. Est-ce à dire qu’ils n’espèrent même pas qu’avec un changement de Président et de majorité au pouvoir, aucune amélioration n’aura lieu ni pour notre département ni pour l’ensemble des collectivités locales ? 

 

Nous rappelons que c’est bien la droite qui, par sa réforme territoriale, a jeté la Seine Saint Denis dans cette difficulté. C’est encore la droite qui n’a eu de cesse toutes ces années de casser le service public, préférant le brader aux entreprises privées.

 

Face à de telles attaques contre les droits de nos concitoyens, nous devions résister.

 

Le département a certes besoin d’améliorer la capacité et la qualité d’accueil de ses collégiens mais il ne s’agit pas seulement de prévoir les murs de leurs établissements. Il faut aussi engager une vraie bataille pour que l’Education Nationale octroie le nombre d’enseignants et de personnels d’encadrement suffisant pour que nos élèves puissent évoluer dans les meilleures conditions.

 

Le recours au Partenariat Public/Privé est finalement l’aveu d’un renoncement devant le libéralisme. Nous devons défendre le service public, et les services publics du Conseil général dont l’expertise est tellement nécessaire car c’est la seule garantie d’une égalité dans les droits et dans la facilitation de la vie quotidienne.

 

Notre vote est un vote de résistance.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 19:46

A ce jour, la somme due par l’Etat au département de la Seine Saint-Denis au titre des transferts de charge depuis 2004 a atteint le milliard à la fin 2011. Cette situation qui s’aggrave d’année en année, ampute le budget de notre département et ne permet plus à notre collectivité de répondre aux besoins des habitants, notamment en matière de construction, reconstruction et réhabilitation de collèges.

 

Pourtant, la question de la hausse de la démographie nous oblige à faire face à l’urgence et donc à prendre des décisions budgétaires lourdes au détriment d’autres investissements tout aussi importants.

 

Nous refusons de nous résigner à la méthode consistant à couper dans la culture, le sport, le social  sans engager une bataille collective, citoyenne contre les véritables causes de cet étranglement budgétaire. De ce point de vue, nous ne partageons pas la position fataliste de Claude Bartolone et sa décision de recourir massivement aux partenariats public/privé dans le cadre du Plan Exceptionnel d’Investissement en faveur des collèges.

 

Nous avons dit dès octobre 2010 que nous refusions les PPP et que nous voulions travailler à d’autres solutions. Nous n’acceptons pas le chantage qui consiste à affirmer que si nous refusons les PPP il n’y aura pas de collèges construits et que nous en serions responsables. Nous considérons que la concertation de notre groupe, partie prenante de la majorité départementale était indispensable dès le départ de la réflexion et non quand le projet était ficelé. La concertation des syndicats d’enseignants et ceux du Conseil général, des associations de parents d’élèves a été insuffisante. Les inquiétudes, les demandes du Comité Technique Paritaire de notre collectivité, du Conseil Départemental de l’Education Nationale, opposés au recours aux partenariats privés, sont restées lettre morte.

 

Les solutions proposées aujourd’hui coûteront plus cher à notre collectivité que celles qui auraient pu être trouvées par le biais du service public si de véritables moyens avaient été mobilisés pour privilégier cette option. Pire, elles introduisent plus encore la sphère privée dans le secteur public alors que d’autres choix auraient été possibles.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 19:37

En décembre 2009, le département de la Seine Saint Denis avec 200 professionnels lançait un "Appel pour la Culture en danger". La réforme des finances locales du gouvernement Sarkozy amplifiait encore l’asphyxie des collectivités locales et annonçait la démolition de la compétence générale pour les conseils généraux. Nous y sommes !

Le moratoire annoncé le 26 janvier par Claude Bartolone sur les investissements des équipements culturels et sportifs des villes est la traduction mécanique de la situation financière de notre département.  A la baisse ou à la suppression des subventions d’Etat s’ajoutent les décisions du gouvernement.

Notre groupe a dénoncé cette situation, aujourd’hui il faut aller à la mobilisation.

Le financement de la réhabilitation du Théâtre Gérard Philippe est remis en cause (430 000 €) par le département alors qu'il s'y était engagé. De fait, les cinémas : Mélies à Montreuil, Louis Daquin à Blanc Mesnil, la MC 93, le Pôle Média du Grand Paris de Saint Ouen, n'auront pas les financements attendus. D'importantes structures de créations et d'animations culturelles voient leurs subventions baissées comme le Festival de Saint Denis (-20 000€), Citoyenneté de Jeunesse (60 000€), Fondation 93 (-40 000€), les Rencontres chorégraphiques (-20 000€), Banlieues Bleues ( -20 000€), le Centre Dramatique de La Courneuve (-20 000€)… sans parler du Studio Théâtre de Stains privé des subventions d'Etat...

Ainsi, se met en place à partir des choix politiques nationaux, la démolition de l'exceptionnel réseau culturel de notre département, adoubé par le président du conseil général.

Cette richesse culturelle, accessible à tous, a été insufflée au cours de décennies par une farouche volonté politique des élus de ce département, une volonté d'offrir aux populations modestes l'accès à la compréhension sensible du monde pour l'interpréter et le changer. Aujourd'hui, nous refusons ces choix politiques qui auront immanquablement pour conséquence de livrer aux marchands l'imagination, la créativité humaine et le rêve, les réservant aux clients.

Aux côtés des maires, des élus et des populations du département, les 13 élus de notre groupe affirment leur engagement "de ne rien lâcher" pour être partie prenante des mobilisations en cours. 

 

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 10:15

Situation de blocage du financement des travaux

du TGP – CDN de Saint-Denis

par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis

 

Historique du projet des travaux du TGP

 

L’état général du bâtiment du Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de

Saint-Denis, construit en 1905, est très mauvais. Depuis 14 ans, les directeurs successifs

ont demandé aux collectivités publiques qui le subventionnent la mise en place d’un

projet de réhabilitation.

En mai 2010, à l’invitation de Christophe Rauck, directeur du TGP, l’architecte de la

DGCA (Ministère de la Culture), a mis en évidence l’état d’usure du bâtiment et en

particulier de la cage de scène de la grande salle (salle Roger Blin). Les équipements

s’avèrent potentiellement dangereux pour la sécurité des artistes et des techniciens.

La question des travaux du théâtre a donc été remise à l’ordre du jour avec un caractère d’urgence.

 

Le projet

 

Début 2011, une préfiguration des travaux a été validée, et chaque partenaire (Ville,

Département, Région, État) a engagé sa participation au financement de la réfection de la salle Blin (cage de scène et gradins). Le budget a été fixé à 3,5 M .

 

La Ville de Saint-Denis, en qualité de propriétaire du bâtiment, a été désignée comme

maître d’oeuvre.

En juillet 2011, l’architecte a été choisie – Nicole Concordet – et le projet architectural de réhabilitation a été conçu et validé à l’automne 2011.

En janvier 2012, l’appel d’offre aux entreprises a été publié et l’analyse des offres est

actuellement en cours, le choix définitif des entreprises étant fixé fin mars 2012.

Le début des travaux est fixé à la première semaine de mai 2012, pour une réception

prévue à fin novembre 2012.

 

Le budget et financement

 

L’enveloppe totale est fixée à 3,5 M TTC, répartie ainsi pour son financement :

- Ville de Saint-Denis : 1,261 M

- État : 878 K

- Région Île-de-France : 878 K

- Département de la Seine-Saint-Denis : 483 K

 

 

Saint-Denis, le 12 mars 2012

 

Situation du TGP à 8 semaines du début des travaux

Après plusieurs mois de travail en concertation avec les différents interlocuteurs, le

Conseil général remet aujourd’hui en cause sa participation au projet.

Le président Claude Bartolone a annoncé le 26 janvier 2012 un moratoire de trois ans sur les nouvelles subventions aux projets d’investissement des communes de la Seine-Saint-Denis.

Compte tenu de l’avancement du projet de réfection du TGP, de sa réelle nécessité, de son urgence, il est inconcevable que ce moratoire s’applique à cet équipement.

Dans un communiqué datant du 27 janvier 2012, Claude Bartolone s’engage d’ailleurs à maintenir « les investissements sur lesquels nous avons des engagements. »

Sans la participation du Conseil général à hauteur de 483 000 , le projet est irréalisable.

Aucun partenaire n’est en capacité de combler ce manque.

L’état d’avancement du processus dans le cadre des marchés publics ne permet pas de revoir le projet architectural par tranches sans un report des travaux d’au moins une saison théâtrale.

 

En termes d’activités du TGP, reporter les travaux à l’année suivante signifierait la

fermeture de la salle Blin, et donc :

 

- l’annulation de la création et de l’opéra prévu pour janvier 2013

Le Retour d’Ulysse de Claudio Monteverdi, coproduction TGP / ARCAL / les Paladins (10 représentations au TGP et 16 représentations en tournée),

- l’annulation de l’accueil de la création de Jean-Pierre Vincent Iphis et Iante

d’Isaac de Benserade, en février 2013 (20 représentations),

- l’annulation d’un spectacle de danse au mois d’avril 2013 (4 représentations),

- l’annulation de deux spectacles « jeune public » (10 représentations),

- ’annulation du concert de Banlieues Bleues en avril 2013.

 

 

Soit l’annulation des contrats de travail de 130 artistes et techniciens intermittents pour un volume de travail artistique de 20.000 heures, entre décembre 2012 et mai 2013.

 

De plus, la saison actuelle aura été inutilement et irrémédiablement écourtée avec une

dernière représentation le 15 avril 2012.

 

Il serait par ailleurs très dommageable pour le TGP de ne pouvoir présenter que des spectacles dans ses petites salles en attendant la rénovation de la salle Blin.

L’état de fragilité de ce CDN depuis une dizaine d’années a été l’objet d’inquiétudes justifiées de la part des pouvoirs publics et son image en a beaucoup pâti.

Depuis quatre ans, le TGP retrouve cependant une nouvelle vitalité et sa fréquentation

publique n’a cessé d’augmenter, grâce notamment aux spectacles qui sont programmés dans sa grande salle. Le projet artistique de Christophe Rauck fait de la salle Blin le poumon économique du théâtre.

 

Celui-ci n’est pas en état de subir les conséquences d’une décision politique qui risquerait de mener à sa fermeture définitive.

 

Le vote du budget 2012 du Conseil général aura lieu le 22 mars prochain.

 

Nous interpellons donc le Président et les élus pour obtenir d’eux, avant cette date,

l’assurance du respect de leur engagement financier.

 

Le Maire de Saint-Denis, Didier Paillard, et les élus de la Ville se joignent à cette

démarche.

 

Une conférence de presse de tiendra en leur présence le mardi 20 mars 2012 à 11h au

TGP.

 

 

 

 

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 16:07

Monsieur le Préfet

 

 

Par la présente, nous tenons à vous faire part de notre mécontentement et notre profonde inquiétude provoqués par l’enquête publique concernant la délivrance de permis de recherche d’hydrocarbures ayant recours au gaz de schiste en Seine Saint Denis.

 

Malgré l’opacité entourant cette affaire et après moult recherches, nous avons appris que cette enquête concerne 14 permis en France dont 12 en Ile-France. L’un d’eux impacte plus particulièrement notre territoire. Il s’agit du permis dit de « Chevry » dont le projet d’arrêté, porté par l’Etat, attribue à la société Poros SAS, un accord exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux pour une durée de 5 ans, portant sur des parties du Val de Marne, de la Seine-et-Marne et de la Seine-Saint-Denis. 16 communes séquano-dionysiennes sont concernées par le périmètre de recherche : Aulnay-sous-Bois, Villepinte, Sevran ; Vaujours ; Livry-Gargan, Coubron, Les Pavillons-sous-Bois, Clichy-sous-Bois, Le Raincy, Montfermeil, Villemomble, Gagny, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Gournay et Noisy-Le-Grand.

 

D’emblée, nous goutions fort peu à la discrétion de cette enquête publique, lancée le 19 janvier dernier. Par nature, « publique » signifie une large information aux élu-e-s et aux populations concernées ainsi que leur consultation. Il a fallu qu’un tel procédé soit dénoncé dans la presse pour obtenir du Ministère du développement durable une prolongation de 30 jours et  l’accès public aux cartes de chaque permis. Néanmoins, nous nous interrogeons toujours sur la validité de la consultation puisque seule une adresse mail  dgec-beph@developpement-durable.gouv.fr. a été créée pour recenser les avis et les remarques. L’article 6 de la charte constitutionnelle de l’environnement donne le droit aux élus et à la population de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement est il véritablement respecté ?

 

Si l’arrêté de recherche et d’exploitation est accordé à la société POROS SAS, nous redoutons une accumulation d’effets néfastes pour l’environnement et les personnes. Certes le procédé de fracturation hydraulique est aujourd’hui interdit. Néanmoins, le recours à divers produits chimiques, nécessaires à la fracturation et à l’exploitation pétrolière ou gazeuse, sont toujours susceptibles de polluer l’air et les nappes phréatiques. De même l’installation de chantiers servant l’exploitation seraient, à n’en pas douter, sources de fortes nuisances (onde sismique, déplacements de camions…).

 

.. / ..

 

Pour toutes ses raisons, nous vous demandons, Monsieur le Préfet, de refuser ces permis de recherches pétrolières sans plus de visibilité sur les risques encourus. Le marché de l’énergie et la recherche de profits ne peuvent pas tout faire accepter.

 

 

Nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de nos respectueuses salutations.

 

 

 

Les élus du groupe communiste, citoyen, Front de gauche,

pour une transformation sociale et écologique.

 

Josiane Bernard, Hervé Bramy, Pascal Beaudet, Belaïde Bedreddine, Gilles Garnier, Florence Haye, Jean-Jacques Karman, Pierre Laporte, Jean-Charles Nègre, Bally Bagayoko,

Jacqueline Rouillon, Abdel-Madjid Sadi, Azzedine Taïbi.

 

 

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 12:09

Le jeudi 15 mars 2012, les conseillers généraux de Seine Saint-Denis sont invités par le Président Bartolone à se prononcer sur l’approbation des contrats de partenariat public/privé pour la construction et la reconstruction de 12 collèges dans le département. Ce projet engagerait notre collectivité dans un investissement financier massif de 623 millions d’euros sur 20 ans.

 

Les partenariats public/privé ont été fortement critiqués dans la presse ou au sein des parlementaires de gauche et pour certains même, de droite. Des cas comme celui de l’Hôpital sud francilien de Corbeil-Essonnes témoignent de nombreuses dérives financières sur ce type de contrats. A l’étranger, le Royaume Uni ou le Canada, où le recours aux partenariats public/privé était largement privilégié depuis 20 ans, font machine arrière sur ce type de procédure, constatant une augmentation des prix allant jusqu’à 70% du budget initialement prévu.

 

Les arguments qui sont développés devant nous pour justifier malgré tout un recours au privé reposent sur  3 axes principaux :

 

-          Il y aurait urgence à construire tous ces collèges au vu de l’extension démographique de notre département

-          Les travaux en PPP seraient plus rapides

-          Le recours au PPP serait moins cher que la Maîtrise d’Ouvrage Public et nous n’avons pas les moyens de payer plus.

 

A écouter ces arguments, on se demande pourquoi donc construire encore certains collèges en maîtrise d’ouvrage public si le privé offre des solutions plus rapides, moins chères et plus efficaces !

 

Mais nous savons que la réalité est tout autre pour l’essentiel : Les expériences diverses montrent que les délais ne sont pas vraiment plus courts et que le coût s’avère beaucoup plus élevé.

 

Il est certain que la Seine St Denis va connaître une poussée démographique dans les collèges mais il nous apparaît indispensable de connaître précisément où se situera ce pic démographique, quelle en sera l’ampleur, la durée, la localisation sur le département afin de pouvoir évaluer correctement où se trouvent réellement les situations d’urgence. Nous n’avons pas obtenu ces éléments. D’autres solutions étaient possibles, par exemple la filière sèche qui pouvait permettre un produit de qualité pour faire face à l’urgence en maintenant une maîtrise d’ouvrage publique.

 

Enfin, en admettant qu’il n’eut pas du tout été possible de faire autrement que d’en recourir au PPP, ne fallait-il pas limiter ce choix délicat aux collèges les plus urgents, en comptant sur un changement de gouvernement pour obtenir d’autres moyens dans les années à venir afin de rénover, réhabiliter, reconstruire nos établissements ? Car la facture est lourde, même si c’est pour une bonne cause ! Et faut-il encore espérer obtenir les postes d’enseignants nécessaires pour ces nouveaux établissements…

 

Alors que le département taille déjà des coupes importantes dans les budgets y compris sociaux, nous sommes alertés par cette place de plus en plus importante faite au privé dans l’éducation (cours privés, écoles privées, subventions aux activités pédagogiques par des banques, qui compensent d’ailleurs largement leur générosité en nous faisant payer la crise).

 

C’est pourquoi, notre groupe, comme tous les syndicats du Conseil général, a demandé à Claude Bartolone le report de la séance du 15 mars prochain.

 

Il est de notre responsabilité d’élus de ce département d’approuver ou de désapprouver en parfaite connaissance et en pleine responsabilité des dossiers qui engagent aussi fortement l’avenir du département et de ses habitants.

 

 

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 10:34

La situation d’incertitude dans laquelle sont plongés depuis plusieurs mois les salariés de l’usine PSA d’Aulnay nous apparaît insupportable.

Alors que  le groupe PSA fait régulièrement état dans la presse de sa bonne santé financière et a bénéficié largement de l’argent public, un plan prévoit la fermeture du site d’Aulnay en 2014.  Plusieurs signaux confirment ce plan et nous comprenons parfaitement que ce ne sont pas les discours de la direction affirmant le contraire qui puissent être de nature à rassurer les salariés.  

 

En tant qu’élus du Conseil général de la Seine St Denis, nous savons que la fermeture de ce site serait une catastrophe pour des milliers d’hommes et de femmes ainsi que pour la vitalité économique de notre département.  Nous ne cessons pas de dénoncer ces politiques libérales qui n’ont pas d’autre but que d’enrichir le capital au détriment de l’humain et qui, en multipliant les délocalisations et les plans dits « sociaux », jettent de plus en plus d’hommes et de femmes dans le désarroi.

 

Nous demandons que les salariés soient entendus et respectés comme ils le méritent. Avec l’ensemble des syndicats mobilisés, nous ne nous satisfaisons pas de déclarations et nous réclamons à la Direction des réponses claires et des engagements écrits et publics pour le maintien des emplois et des salaires de toutes les personnes travaillant actuellement sur le site.

 

Conscients de notre devoir d’œuvrer à l’intérêt général de nos concitoyens et désireux de nous y appliquer, nous restons particulièrement attentifs et mobilisés aux côtés des salariés de PSA.

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 11:36

Jean-Jacques Karman, Conseiller général du canton d'Aubervilliers et Azzedine Taïbi, Vice-Président chargé du sport et du développement des services publics, conseiller général de Stains, ont représenté le groupe du Front de Gauche du Conseil général à la conférence de presse organisée à l'initiative du SNUIPP 93 et de la FSU mercredi dernier. Bien évidemment ils ont apporté une nouvelle fois leur soutien pour  que l'école publique redevienne une priorité nationale. Le groupe du Front de Gauche au Conseil général continuera de se battre sans relâche aux côtés des enseignants, parents d'élèves et organisations syndicales de nos villes et de notre Département.

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Car la vague de suppressions de postes mise en place par le gouvernement notamment dans l’éducation nationale a forcément des conséquences sur la Seine St Denis, et notre département, en proie à des problématiques sociales et économiques particulièrement difficiles, se voit pourtant privé, en moins de 3 ans, de 140 postes d’enseignants de RASED (Réseau d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté) !

Si l’on ajoute à cela la diminution du nombre de médecins scolaires par exemple, il semble évident que la prise en charge des élèves, et tout particulièrement des élèves en difficulté, subit une importante détérioration.

Pourtant, la réussite scolaire est un facteur essentiel d’intégration sociale et conditionne grandement l’avenir de nos enfants. Face aux difficultés de certains élèves pour rejoindre ce processus de réussite, le dispositif RASED, constitué d’enseignants spécialisés et de psychologues constitue une réponse pertinente.

Cependant, alors que la part des élèves en difficulté augmente un peu partout sur le territoire, le gouvernement continue de supprimer tout ce qui pourrait justement favoriser l’élaboration de solutions efficaces, et, non content de liquider de plus en plus de postes d’enseignants, il s’attaque aussi à ceux qui ont les compétences professionnelles spécifiques pour prendre en charge les publics les plus fragiles. Autrement dit, plus il y a de problèmes et moins on offre de solutions !

Nous dénonçons une fois de plus cette politique de casse du service public menée depuis plusieurs années. L’école doit être la priorité de toute société qui veut placer l’humain et son émancipation au centre de ses préoccupations. De plus, nous considérons que, dans le souci d’égalité qui fonde ses valeurs, elle ne doit laisser personne au bord du chemin. Elle ne peut donc pas faire l’impasse sur le traitement de la difficulté scolaire et doit au contraire renforcer tous les moyens permettant son éradication.

Nous considérons donc que l’Education nationale en général et les dispositifs RASED en particulier aujourd’hui, ne doivent pas être sacrifiés au nom de l’obsessionnelle baisse des dépenses publiques voulues par le gouvernement pour séduire les marchés et les agences de notation.

Nous exigeons le retour immédiat de tous les postes RASED supprimés et nous continuerons de nous battre avec le Front de gauche pour que l’école redevienne la priorité nationale qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être.

Pour toutes ces raisons, nous serons dans les semaines qui viennent aux côtés des parents d’élèves, des enseignants et des organisations syndicales qui résistent à ces politiques d’austérité aussi absurdes qu’inadmissibles et nous ferons entendre notre voix avec eux pour obtenir du gouvernement les moyens nécessaires à la réussite de nos enfants.

 

 

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 19:33

    pl-jb-16-02-12.JPGPour accéder aux interventions des élus de notre groupe en séance, cliquez

 

ICI 

 

 

Quelques photos de nos élus en séance:

 

 

 

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 12:13

Je sais que mes collègues du front de gauche à l’Assemblée nationale ont voté contre la ratification du fameux « M.E.S. », (mécanisme économique européen). Je m’en félicite. Ils peuvent être fiers de ce geste que l'histoire retiendra.

En effet ce texte ne vise absolument pas à mettre en place un fonds d’assistance aux Etats en difficulté, au nom soi disant solidarité européenne. En fait c'est une véritable machine de guerre contre les peuples.

Il est question d’instaurer des normes drastiques de discipline budgétaire. Il ne s’agit de rien d’autre que de mettre tous les peuples sous la crainte de vivre ce que vit le peuple Grec. Comment comprendre que des parlementaires de gauche, (PS, EELV...) ne s’opposent pas, fermement, à ce renoncement à leurs prérogatives tirées de la légitimité du suffrage universel ?

Nous mettons le doigt dans un engrenage infernal qui nous entraîne vers le futur traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, dans l’Union européenne, qui doit être approuvé par le Conseil européen, la semaine prochaine.

Ce seront les contrôles budgétaires systématiques exercés sur les Etats. Les sanctions pour ceux qui ne voudront pas se soumettre à la « règle d’or » et au diktat des marchés. C’en sera définitivement fini du rôle des citoyens et des peuples? C'est une violation incroyable des principes de souveraineté budgétaire et de séparation des pouvoirs. Au Front de Gauche, nous ne laisserons pas faire. Mais je suis sidéré que des Députés de gauche se soient contentés de s’abstenir, hier, à l’Assemblée!

Ils viennent de confier les clefs de la politique économique aux technocrates de Bruxelles qui sont aux ordres des marchés, qui s’impatientent que l’austérité règne.

L’Europe des peuples n’a pas besoin d’un pacte de stabilité mais d’un pacte de solidarité et de croissance fondé sur la relance de la consommation intérieure, l’investissement, le soutien aux filières industrielles. Elle a besoin de protections ciblées pour contrecarrer les délocalisations et le dumping social. Pour cela il faut revoir complètement le rôle de la BCE qui est la cause du blocage de la croissance sur tout le continent.

Une fois de plus le non des français au traité constitutionnel de 2005 est méprisé, bafoué.

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  • : Bienvenue sur le blog des élu-e-s du groupe « communiste citoyen front de gauche pour une alternative sociale et écologique" » au Conseil général de Seine-St- Denis ! Fort de sa diversité, notre groupe s’efforce de faire vivre ses valeurs de solidarité, de justice sociale, de démocratie dans le département. Nous voulons ici vous informer de nos prises de position et de nos combats, recueillir vos propositions et élaborer ensemble une réflexion sur la construction d’une alternative à gauche.
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