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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 19:06

 

Retrouvez les interventions de nos élu-e-s lors de la Séance du Conseil général du 13 octobre 2011 en cliquant sur le lien suivant:


CR Séance 13.10.11
par Elus front de gauche CG 93

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 13:10

L'accord survenu entre Israël et le Hamas pour la libération de Gilad Shalit contre l'échange de mille vingt-sept détenus palestiniens est une bonne nouvelle. La France a œuvré pour cette libération. Il était en effet tout à fait naturel que notre pays s'engage pour Gilad Shalit, soldat de nationalité franco-israélienne.

Néanmoins, Salah Hamouri, jeune franco-palestinien, arrêté à l'âge de 20 ans en 2005 est toujours enfermé dans les geôles israéliennes, accusé d'avoir eu l'intention de s'en prendre à un rabbin. En fait, il n'a rien fait et purge une peine de 7 années. Alors qu'il devait être libéré le 28 novembre prochain, les autorités pénitentiaires israéliennes ont décidé de le maintenir en rétention 140 jours supplémentaires.

Salah Hamouri a été transféré dans une nouvelle prison sans que sa famille en soit informée. Il est aujourd'hui à l'isolement. Comme des milliers de palestiniens, Salah Hamouri est la victime d'une justice israélienne partiale et expéditive. Le silence de la France est donc à cet égard totalement inacceptable.

M. Gérard Longuet, Ministre de la Défense, déclarait cette semaine, découvrir l’existence de Salah Hamouri, n’avoir jamais eu connaissance de cette affaire. Depuis 2007, Nicolas Sarkozy n’avait jamais prononcé le nom de Salah Hamouri. Interpelé quelques jours avant par Mahmoud Abbas afin qu’il intervienne pour sa libération, le Président a déclaré, le 18 octobre dernier, espérer que le jeune franco-palestinien soit libéré, sans pour autant prendre publiquement les engagements nécessaires pour faire cesser cette détention.

Aujourd'hui, dans ce contexte exceptionnel, il faut agir auprès des autorités israéliennes pour la libération de Salah Hamouri. La diplomatie française ne peut jouer le « deux poids deux mesures » quand il s'agit de la liberté de ses ressortissants. Elle doit déployer tous les efforts possibles pour que Salah Hamouri recouvre la liberté, comme elle l’a fait pour d’autres Français retenus ou détenus à l’étranger.

Notre groupe proposera donc à l’Assemblée départementale, lors de la prochaine séance du Conseil général, le 1er décembre 2011, un vœu demandant la libération immédiate de Salah Hamouri.

Ce sera pour la Seine Saint Denis une nouvelle occasion d’affirmer sa volonté de promouvoir la paix et la liberté du peuple palestinien et d’inciter la France à soutenir officiellement la demande de reconnaissance de l'Etat palestinien à l'ONU. Notre pays sortirait grandi de cet engagement en faveur de la paix.

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 13:35

 

 

Le Front de gauche engage la Région pour un TZen public

 

Lors de la Commission permanente du Conseil régional du 20 octobre, les élu-e-s du Front de gauche, Gabriel Massou et Pascale Le Néouannic, ont obtenu que le président du Conseil régional et du STIF agisse pour que l’exploitation des TZen 3 et 5 soit confiée à l’opérateur public historique, la RATP.

 

Le TZen est un nouveau type de bus circulant en site propre, dont la 1re ligne (Sénart-Corbeil) a été lancée dès juillet dernier. Lors des Conseils d’administration du STIF de juillet et d’octobre, Laurence Cohen et Christian Favier, administrateur-rice-s Front de gauche du STIF, avaient demandé, notamment au travers d’un vœu, que le lancement du TZen ne soit pas l’occasion d’une mise en concurrence néfaste.

 

En effet, les TZen 3 et 5 reprennent en grande partie des lignes dont la RATP est exploitante jusqu’en 2024. Au prétexte du règlement européen OSP, le STIF voudrait ouvrir ces lignes à la concurrence, avec le risque fort qu’un exploitant privé soit retenu, au détriment de l’opérateur public RATP.

 

Pour les élu-e-s Front de Gauche, cette mise en concurrence prépare une privatisation des transports qui aurait des conséquences extrêmement négatives en terme de qualité de service, d’accessibilité aux publics et de sécurité. L’exemple des pays voisins qui ont livré leurs transports au privé le prouve chaque jour.

 

C’est le sens de l’amendement adopté, à notre initiative, à l’unanimité, qui mandate le Président pour « agir au sein du STIF, en s’appuyant sur une expertise juridique et sur la saisine de la Haute autorité de la concurrence, afin d’inscrire l’exploitation par la RATP des TZen 3 et 5, dans le contrat STIF-RATP en cours de négociation. »

 

Au-delà du débat juridique, c’est un choix politique que le STIF doit faire : le choix de l’entreprise publique pour assurer la meilleure qualité possible aux usagers du TZen. Les élu-e-s Front de gauche seront particulièrement attentifs à la mise en œuvre de cet amendement et à l’inscription des TZen 3 et 5 dans les contrats STIF-RATP dès la fin de l’année.

 

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 13:54

Le Tzen est un bus à haut niveau de service qui circule sur des voies réservées pour plus d’efficacité. Plusieurs lignes d'Ile de France sont concernées par cette offre de transport supplémentaire, nous voulons faire part de notre inquiétude quant à l'exploitation de ces lignes, notamment pour le Tzen 3 (Paris – Pavillons-sous-Bois).

Ce projet de transport en commun en site propre s’insèrera sur la RN3. Porté par le STIF, en collaboration avec la Région Île-de-France et le Département de la Seine-Saint-Denis, ce projet devrait s’accompagner également d’un réaménagement urbain et paysager de la RN3. Sa mise en service est envisagée à l’horizon 2015.

En effet, ces lignes reprennent en grande partie des lignes jusqu’ici exploitées par la RATP (97 % pour le Tzen 3) et en application du règlement européen OSP, ces lignes vont être soumises à la concurrence, avec le risque fort qu’un exploitant privé soit retenu, au détriment de l’opérateur public RATP.

Or, rien n’oblige le STIF à mettre ces lignes en concurrence : il ne s’agit pas de lignes entièrement nouvelles, mais de reprises de lignes existantes dont la RATP est exploitante jusqu’en 2024.

Pour nous, la privatisation des transports qu’organise le règlement OSP aura des conséquences extrêmement négatives sur les salarié-es et les usagers en termes de qualité de service, d’accessibilité et de sécurité. L’exemple des pays voisins qui ont livré leurs transports au privé le prouve chaque jour.

L’amélioration de la qualité de service en  passe par le développement et la modernisation du service public des transports. Le STIF qui met le service public au cœur de la politique régionale des transports doit s'appuyer sur les opérateurs publics existants, en contribuant à la fois à démocratiser les choix en matière de politiques de transports publics et également à mobiliser de nouveaux financements, en particulier au travers du versement transport.

C'est pourquoi, nous formulons le vœu suivant :

« Le STIF doit faire le choix du service public pour assurer la meilleure qualité possible aux usagers du TZen, en retenant la RATP comme exploitant là où elle développe déjà un réseau de surface qui a fait ses preuves.

L’exploitation des TZen doit être assurée par des opérateurs publics et être inscrit dans le futur contrat avec la RATP.  »

 

tzen3.jpg 

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 14:10

De nouveau, les mineurs isolés étrangers sont accueillis de manière normale et conforme aux engagements internationaux de la France.

Mais, depuis le 10 Octobre date de reprise de l’accueil, seul un sur 10 arrivants reste en Seine-Saint-Denis,  sous la protection des services de l’ASE départementale. Les  autres seront confiés par la Justice  à d’autres départements.

C’est le résultat des mesures qu’a fini par prendre sous la contrainte le Ministère de la Justice après des années de refus et de désintérêt.

Mais il aura fallu cette mesure ultime de refus d’accueil par le Président du Conseil général pour en arriver là alors que personne ne contestait la charge indue qui pesait tant sur notre service de l’ASE que sur les finances départementales.

Il aura fallu aussi l’émotion forte exprimée par les associations de défense des enfants qui ont mis le doigt sur le caractère inhumain de cette situation.

La vive émotion suscitée par la décision de refus d’accueil a donc payé.

Je voudrais remercier ces associations ainsi que les personnels de l’ASE et de la Justice qui ont par leur sang froid, leur conscience professionnelle et humaine  permis d’aboutir à ce déblocage.

Mais restons attentifs et mobilisés.

 

  • Les mesures annoncées doivent être effectives et   pérennes, j’y veillerai.
  • La pression collective doit se maintenir.
  • Je demande qu’une cellule de suivi et de veille soit mise en place au niveau préfectoral regroupant les services de l’Etat, de la Justice et du Conseil général
  • Un contrôle permanent doit se mettre en place avec l’ensemble des acteurs de ce dossier au sein du Conseil général. Je participerai à une première réunion avec les organisations syndicales des personnels qui se tiendra jeudi.
  • J’irai rencontrer les équipes pour recueillir leur sentiment après cette épreuve et vérifier sur le terrain la réalité des engagements.

 

D’expérience je le sais, nous ne pouvons faire confiance à ce gouvernement qui a laissé pourrir la situation avant de prendre, pour partie, ses responsabilités.

 

D’autres injustices continuent de peser sur notre département par le désengagement financier de l’Etat.

 

Ensemble, nous pouvons gagner. Collectivement.

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 14:01

 

La situation des mineurs isolés en Seine Saint Denis est dans une impasse.

Le plan du Préfet, bien timide, n’est pas de nature à en sortir: paroles et promesses… qui n’engagent que ceux qui les croient.

Ce gouvernement, qui se défausse de toutes ses responsabilités sociales et de solidarité sur les collectivités territoriales, reste sourd aux appels du Président du CG: il ne cède en rien.

On se demande même si le plan du Préfet n’est pas un leurre, une énième manœuvre dilatoire pour gagner du temps et continuer à se laver les mains du problème en le laissant à la charge de notre département et de quelques autres.

Certes le plan pointe les vrais nœuds du conflit, comme un aveu et une reconnaissance du bien fondé de nos revendications.

Il envisage une meilleure répartition des Mineurs et une participation à la plate-forme de Roissy. Dont acte.

Mais il n’apporte, aujourd’hui que de vagues promesses, sans calendrier, ni engagement. Mieux, s’il débloque bien modestement des fonds ( 214000 € pour un coût de 35 millions) ce n’est pas pour le département mais pour une structure qui relève de sa compétence.

On peut craindre que le gouvernement joue l’oubli et le pourrissement en essayant de retourner la détresse des enfants …contre le département!!

ça suffit! La situation est trop grave pour s’en remettre encore à des négociations, des demandes d’éclaircissements quand un des interlocuteurs, le responsable de la situation, se dérobe une nouvelle fois.

La dénonciation, le relais des médias ne suffisent plus: il faut engager l’action, collectivement, avec tous ceux que l’attitude de l’Etat scandalise mais qui ont aussi le sort de ces enfants comme première préoccupation. Il faut transformer l’émotion et l’indignation en actions pour faire céder ministère et préfecture.

La réprobation doit s’élargir, le département ne pourra rien si les associations, les personnels du département, de la justice ne se font pas entendre et ne deviennent pas acteurs du dossier.

C’est pourquoi nous réclamons la mise place urgente de 2 structures: 

  1. Un collectif d’action au niveau du Conseil général qui regroupera tous ceux qui veulent agir pour débloquer la situation et y trouver une issue positive pour le département et pour les enfants.
  2. Une cellule d’évaluation et de suivi au niveau préfectoral permettant de suivre au jour le jour la situation, de mesurer et de vérifier la mise en place des mesures gouvernementales  et d’y relayer la pression citoyenne.

 

  Nous prendrons dans les jours qui viennent des initiatives en ce sens. 

                                Photo-centre-de-retention-3.jpg

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 14:42

Si nous ne pouvons qu’approuver le dépistage et la campagne de vaccination de la tuberculose initiée par l’ARS et mise en place par le Conseil général de Seine St Denis dans le quartier du Chêne-Pointu, nous ne pouvons pas passer sous silence les raisons profondes de cette résurgence de la maladie. Nous ne pouvons pas non plus ignorer les politiques sociales et de santé conduites depuis quelques années qui privilégient sans cesse des logiques comptables au détriment de l’humain.

 En effet, nous savons tous que la tuberculose est un indicateur social, révélateur d’une précarité très forte. Elle constitue un des effets de la paupérisation, des difficultés d’accès à des logements décents et aux soins de qualité pour tous.

 Avec la fin du BCG obligatoire en 2007, la désertification médicale de certains de nos quartiers, la pénurie de médecins scolaires, il semble bien que  la prévention, le suivi et les soins ne soient plus une priorité nationale. A cela s’ajoutent les mesures d’expulsion, les déplacements répétés de certaines populations déjà très fragilisées. Dans ce contexte dégradé, la pratique des professionnels de santé s’avère souvent très difficile, voire impossible.

Notre pays, comme tous les pays riches, avaient pourtant vu la tuberculose quasiment éradiquée avec la mise au point de vaccins et de traitements de plus en plus efficaces et l’amélioration des conditions de vie. Avec les moyens dont nous disposons, il n’est pas admissible de constater sa résurgence.

Il est grand temps de réaliser que la non prise en compte de la misère est lourde de conséquences pour la société toute entière. Plutôt que d’initier ici et là des actions ponctuelles de dépistage et de traitement de la maladie, nous souhaitons que ses causes profondes, qui sont économiques et sociales, soient réellement analysées et éradiquées. 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 13:47

Le passage de la carte Améthyste en passe Navigo devait ouvrir la perspective d’une baisse du coût de ce titre de transport, utilisé majoritairement par les retraités et les personnes souffrant de handicaps. Il n’est est rien : le STIF (Syndicat des transports d’Ile-de-France) envisage une augmentation de 7% du coût de la carte. Le STIF demande aussi aux départements de prendre en charge les dépenses d’informatisation de d’information aux usagers du changement de statut de ce titre de transport. C’est une nouvelle charge pour les départements. Mais pire, une nouvelle dépense pour des milliers de personnes car où sera répercuté cette hausse si ce n’est sur les tarifs ?! !  

En Seine Saint Denis, notre groupe est particulièrement sensible au coût de la carte Améthyste. En 2010, nous nous sommes opposés à la décision de Claude Bartolone de passer son tarif de 15€ à 40€.Nous craignions que face à la précarité grandissante du niveau de vie des retraités, cette mesure soir dissuasive. Le temps nous a donné raison car plus de 800 personnes se sont ainsi privés de ce titre de transport.  

Si l’augmentation de 7% devient effective, combien de personnes encore se priveraient de ce droit à l’autonomie.  En France, 1 308 000 retraités vivent sous le seuil de pauvreté (presque 10% !). Les pensions ne sont plus revalorisées à hauteur de l’inflation. En moyenne, en 10 ans, un retraité perd 10% de son pouvoir d’achat. Et quand l’Etat s’en mêle, c’est pour les ignorer ou les mépriser. Rappelons-nous la réforme des retraites qui a fait très peu de cas de l’assurance d’un niveau décent de pension. Constatons le report, à après 2012, de la réforme de la dépendance sous le prétexte que le contexte budgétaire français ne permet pas des financement massifs pour faire reculer la perte d’autonomie.  

Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à cette nouvelle levée de 7%. Nous sommes aux côtés de toutes les concernés et de leurs familles. Nous prenons immédiatement contact avec nos homologues au Conseil régional pour envisager les formes de résistance et de riposte aux projets injustes du STIF. 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 12:11

Lors de la séance consacrée au vote du budget 2011, le 19 mai dernier, sur une proposition initiale de notre groupe, le Conseil général a entériné :
- le remboursement à 50% du coût de la carte Imagine-R pour les élèves bénéficiant du quotient familial pour la demi-pension,
- le remboursement à 25% pour les élèves de troisième,
ces mesures s’ajoutant au remboursement à 50% accordé aux collégiens boursiers, depuis 2010.

Nous nous étonnons du caractère incomplet de l’information du Conseil général concernant ces droits nouveaux.

Nous estimons légitime, auprès de vous, cette mise au point car, en l’absence d’une réelle campagne d’informations auprès des élèves et de leurs parents, le site internet du Conseil général ou les médias locaux n’en font précisément pas cas. Pourtant, ces nouvelles mesures soulagent le pouvoir d’achats de milliers de familles, assurent un droit réel à la mobilité pour les élèves concernés et participent à la réussite scolaire.

Nous regrettons l’abandon de la prise en charge à 50% pour tous les titulaires de la carte Imagine-R, instaurée par Hervé Bramy, Président Communiste, en 2006. Cette année, lors du débat d’orientations budgétaires au Conseil général, nous nous sommes fortement impliqués pour que ce remboursement à 50% soit déjà ré-attribué à tous les collégiens, sans conditions de ressources. C’est après de longues négociations que nous avons obtenu un élargissement d’une prise en charge partielle pour des collégiens non boursiers. Sachez que nous avons aussi demandé au Président du Conseil général d’étudier l’impact financier de ces nouvelles mesures. Nous n’abandonnons pas notre demande initiale d’une généralisation d’un remboursement de moitié, à tous les collégiens, sans exceptions, voir à tous les titulaires de la carte Imagine-R.

Nous vous invitons donc à faire valoir vos droits si vous êtes concernés ou si des parents de votre connaissance le sont.

 

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 11:28

Les 16 000 suppressions de postes sur le plan national ont des conséquences immédiates en Seine Saint Denis : 20 postes d’enseignants en moins dans le primaire, 40 postes de professeurs dans les collèges, 250 postes de professeurs supprimés dans les lycées de l’académie de Créteil – l’Inspection académique n’ayant pas le courage de donner le chiffre pour le département. L’éducation spécialisée subit la même cure d’austérité :60 postes de maîtres E (soutien pédagogique essentiel aux enseignants) en RASED passent à la trappe. Les zones d’éducation prioritaire n’ont ZEP que de nom : les plafonds de 24 élèves par classe sont partout dépassés. Le dispositif « ambition réussite » a été abandonné. Sans oublier une nouvelle saignée chez les médecins scolaires, réduits au nombre de 30 (40 l’an passé) !   

Au mouvement légitime des parents d’élèves et des enseignants, Luc Chatel, Ministre de l’Education nationale répond par la mise en place de leçons de morale aux élèves. Mais où est la morale lorsqu’un gouvernement poursuit une attaque sans précédent contre la réussite scolaire et la jeunesse ?  

Dès que la compétence collège a été attribué aux conseils généraux en 1986, notre collectivité a multiplie les mesures favorisant la réussite du plus grand nombre : construction et rénovation de 120 collèges, mise en place du quotient familial dans la restauration, aide à l’achat d’ordinateur pour les élèves entrant en sixième, financement à 50% de la carte Imagine’R pour tous ses titulaires. Nous regrettons d’ailleurs que Claude Bartolone abandonne ces deux dernières mesures et aient réduit l’aide pour la carte Imagine’R aux seuls collégiens boursiers en 2010. La détermination de notre groupe a permis cette année que les collégiens de 3ème soient remboursés à 25% et que les collégiens bénéficiant du quotient familial soient remboursés de moitié. Sans compter, les interventions de nos élus pour aider les sans-bahuts à trouver un établissement en fin de troisième.

En Seine-Saint-Denis, les moyens doivent être plus importants qu’ailleurs. Notre département a des spécificités sociales et économiques qui nécessitent des dispositifs adaptés aux élèves en difficulté et le recrutement massif de personnels véritablement formés. La suppression des IUFM (Institut universitaires de formation des maîtres) envoie les jeunes enseignants directement en face d’une classe après la fin de leurs études sans plus de soutien pédagogique !

 Pour toutes ces raisons, nous serons au côté des parents d’élèves, des enseignants et de leurs organisations syndicales pour faire entendre notre voix et construire une résistance collective pour obtenir du gouvernement les moyens nécessaires à la réussite de la jeunesse.

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  • : Le blog des Elus front de gauche CG 93
  • : Bienvenue sur le blog des élu-e-s du groupe « communiste citoyen front de gauche pour une alternative sociale et écologique" » au Conseil général de Seine-St- Denis ! Fort de sa diversité, notre groupe s’efforce de faire vivre ses valeurs de solidarité, de justice sociale, de démocratie dans le département. Nous voulons ici vous informer de nos prises de position et de nos combats, recueillir vos propositions et élaborer ensemble une réflexion sur la construction d’une alternative à gauche.
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